Exposition Richard Pak « La Firme » > 24 oct. 2024 – 5 janv. 2025 – Fermetures exceptionnelles à 16h les 24 et 31 décembre.
Du mardi au dimanche de 11h à 18h au 58 allées Charles de Fitte (nouveau lieu pendant la durée des travaux).
Écologie : on passe au vert
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En lien avec la thématique « Écologie, on passe au vert » des bibliothèques de Toulouse, la bibliothèque du Château d’Eau vous propose une sélection d’ouvrages sur le thème.
Sous le règne de l’anthropocène?
- Photoclimat, les artistes s’engagent pour la planète, Gründ, 2021
- Pour une poignée de degrés, Light motiv, 2017
- James Balog, Survivors : a new vision of endangered wildlife, Abrams, 1990
- Stéphane Gladieu, Wilfried N’Sondé, Homo Detritus, Actes Sud, 2022
Témoigner des catastrophes écologiques
- Eugene and Aileen Smith, Minimata, Alskog-Sensorium book, 1975
- Samuel Bollendorf, Contaminations, Éditions EPA, 2019
- Alex MacLean, Impact, Éditions La Découverte, 2019
- Anastasia Samoylova, Floodzone, Steidl, 2019
- Andrea Mantovani, S’enforester, Éditions d’une rive l’autre, 2022
- Letizia Le Fur, Mythologies III, Rue du bouquet, 2022
- Aurore Bagarry, Roches, Éditions GwinZegal, 2020
- Claudia Jagaribe, No jardin de lina, Ipsis éditions, 2018
- Ester Vonplon, Lowlands, Iikki, 2017
- Julien Coquentin, Oreille coupée, lamaindonne, 2023
- Mario del Curto, Humanité végétale, Actes Sud, 2019
- Patrice Dion, Pan, Éditions Light Motiv, 2022
- Sébastien Siraudeau, Aller à l’arbre, MEM Éditions, 2021
- Danièle Méaux, Photographie contemporaine et anthropocène, Filigranes Éditions, 2022
- Paul Ardenne, Un art écologique, Éditions La Muette, 2019
- Collectif, Mining photography, The Ecological Footprint of Image Production, Spector Verlag, 2022
Sous le règne de l’anthropocène?
Bon à savoir : Paul Josef Crutzen (1933 –2021), colauréat du prix Nobel de chimie 1995, a introduit le terme d’anthropocène pour qualifier une nouvelle période géologique qui aurait débuté avec la révolution industrielle, et pendant laquelle l’influence de l’homme sur l’écosphère serait devenue prédominante. Cette notion, bien qu’elle fasse encore débat dans le monde scientifique, s’officialise progressivement. Cette domination des activités humaines a engendré de nombreuses transformations environnementales que l’on peut constater : perte de biodiversité, extinction d’espèces animales, dérèglement climatique, pollution, etc.
Photoclimat, les artistes s’engagent pour la planète, Gründ, 2021
Pour sa première édition en 2021 (du 18 septembre au 17 octobre 2021 à Paris), le festival Photoclimat a proposé des expositions photo valorisant le travail des associations et des ONG dans la lutte écologique. Le catalogue résume le travail de nombreux photographes internationaux, comme Mandy Barker (GB), Alessandro Puccinelli (Italie), Aida Muluneh (Éthiopie), ou Tamara Dean (Australie), etc. Un moyen d’embrasser de nombreuses thématiques liées à ces questions environnementales.
Pour une poignée de degrés, Light motiv, 2017
Cet ouvrage est issu d’une exposition collective sur le réchauffement climatique initiée par la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités de Lille (MRES) et Light Motiv. Tous les photographes représentés traitent dans leurs œuvres de l’urgence climatique que nous vivons désormais, et embrassent de nombreuses problématiques liées à ces « quelques degrés de plus » : Klara Beck et ses photos d’animaux de zoos privés de leurs habitats naturels sans cesse menacés, Charles Delcourt et la montée des eaux avec les maisons flottantes d’Amsterdam, ou bien encore avec Antoine Bruy les communautés de personnes vivant en autarcie hors des villes, refusant un modèle excessif de consommation de masse écocide.
James Balog, Survivors : a new vision of endangered wildlife, Abrams, 1990
Survivors porte bien son titre : James Balog (né en 1952) photographie des espèces animales menacées, portraiturant guépard, antilope à nez tacheté ou bien encore kangourou rouge, grue moine…. Des images en couleur procédant d’une mise en scène élaborée, et mélangeant éléments de studio et paysages. Elles symbolisent la survie des animaux sauvages dans leur environnement naturel constamment menacé par l’homme. Ces portraits composites sont au service d’un engagement militant, James Balog accompagnant ses clichés d’un texte qui renseigne précisément la destinée malheureusement tragique de chaque espèce animale photographiée.
Stéphane Gladieu, Wilfried N’Sondé, Homo Detritus, Actes Sud, 2022
Le photographe Stéphane Gladieu a portraituré les réemplois de déchets issus des décharges de Kinshasa. Le livre est porté par les textes du romancier congolais Wilfried N’Sondé. A la fois critique écologique du jetable et revalorisation sous une nouvelle forme mythologique, l’homo detritus se cherche un avenir. L’incroyable créativité du collectif d’artistes « Ndaku ya, la vie est belle » rend visible la masse d’ordures qui pollue la vie des populations. Homme-mousse ou homme-canette, ce travail de performance renvoie chacun à sa propre consommation et au politiques occidentales de rejeter les déchets vers le continent africain.
Témoigner des catastrophes écologiques
Plusieurs photographes, sensibles aux questions environnementales, ont documenté les catastrophes écologiques majeures, et ce dès les années 70, comme Eugène Smith, qui a révélé au monde la tragédie de Minamata (Japon). C’est dans cet activisme écologique que se situent les travaux de Samuel Bollendorf et Alex MacLean.
Eugene and Aileen Smith, Minimata, Alskog-Sensorium book, 1975
« Mon seul but, c’est d’enregistrer la vie du monde, son cours ; ses comédies et ses tragédies« . Le grand photographe américain W.Eugène Smith (1918-1978) travaille pour le magazine Life dès 1939, devient correspondant de guerre dans le Pacifique, puis rejoint l’agence Magnum en 1955. Grand reportage de l’histoire de la photographie, Minimata, du nom de cette petite ville du littoral de la préfecture de Kumamoto au sud-ouest du Japon, documente une catastrophe industrielle majeure du XXème siècle : la pollution environnementale de cette région par le mercure dans les années 60/70. C’est la publication par l’hebdomadaire américain Life de 11 photographies prises à Minamata par W. Eugene Smith qui a alerté le monde sur cette catastrophe (« Death-flow from a pipe« , « Les rejets mortels d’une canalisation« ). Minimata en 1975 eu un retentissement encore plus important, l’ouvrage faisant date, Smith obtenant le Prix Capa en 1974 à cette occasion.
Samuel Bollendorf, Contaminations, Éditions EPA, 2019
« J’ai fait le tour de la Terre. Ça ne prend que quelques heures tant elle est petite, fragile. Et mon regard s’est perdu dans l’obscurité. Avec le journal Le Monde, nous avons été d’Anniston aux États-Unis à Dzerjinsk en Russie, de Fort Chipewyan au Canada à Regencia au Brésil, de Fukushima au Japon jusqu’au grand Gyre du Pacifique. » Samuel Bollendorf est un photojournaliste et cinéaste-documentariste français né en 1974. Contaminations déroule plusieurs reportages photographiques racontant la pollution des sols au Canada aux hydrocarbures, les ravages de l’industrie chimique développée par Monsanto aux États-Unis, l’enfouissement de déchets toxiques par la Mafia en Italie du sud polluant tout une région, etc. Un ouvrage difficile à lire, mais nous mettant face à notre folie destructrice motivée par la cupidité.
Alex MacLean, Impact, Éditions La Découverte, 2019
Le photographe américain Alex S. MacLean traite dans ce livre de l’élévation du niveau de la mer, « indicateur visible et implacable du réchauffement climatique« . Il a plus précisément photographié d’un avion la côte est américaine (du Maine à la Floride) et le Golfe du Mexique (de la Floride au Texas). Des vues aériennes qui montrent la vulnérabilité de ces zones côtières, soumises aux vents violents, tempêtes ou ouragans, effondrement de falaises, etc. de plus en plus souvent. Ce dérèglement climatique est le résultat direct de la fonte des calottes glaciaires et de la dilatation thermique des eaux océaniques. Vue du ciel la démonstration est implacable, bien que « de nombreux Américains ne croient pas que le réchauffement climatique a été provoqué par l’activité humaine« , comme le précise l’auteur.
Anastasia Samoylova, Floodzone, Steidl, 2019
FloodZone est une vaste enquête photographique débutée en 2016 alors que la phototographe s’installe à Miami. Au fil des déambulations dans la ville, au-delà des vues de cartes postales, la montée des eaux s’insinue partout (inondations, arbres déracinés, immeubles désaffectés). La réalité ne semble pourtant pas atténuer l’appétit financier des promoteurs et le prix de l’immobilier. Le passage de l’ouragan Irma en 2017 n’a fait que souligner l’extrême fragilité et les défenses dérisoires de la ville et du littoral face au risque climatique. Le travail d’Anastasia Samoylova décode subtilement une stratégie des images comme paravent doré à une difficile prise de conscience.
La nature des origines
Les photographes sont là également pour témoigner de la beauté du monde, proposer des récits visuels célébrant la nature, entre déclaration d’amour et nostalgie d’un monde primitif qui n’existe plus. Cette nostalgie de la nature des origines s’exprime ici par des interventions artistiques empreintes de poésie, et qui sous-tendent le plus souvent un « art écologique » cher à Paul Ardenne.
Andrea Mantovani, S’enforester, Éditions d’une rive l’autre, 2022
La géographe et photographe Andrea Olga Mantovani et le philosophe Baptiste Morizot sont partis à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie s’enfoncer dans la dernière forêt primaire d’Europe, à Bialowieza. Mysticisme et animisme sont convoqués, pour décrire un espace naturel désormais rare dans notre monde presque entièrement transformé par l’être humain. Ce haut lieu de biodiversité est magnifié par la mise en scène des images d’Andrea Olga Mantovani, qui déroule le mythe des origines, d’une terre sacré où cohabitent différentes formes du vivant. Les textes de Baptiste Morizot complètent par la réflexion ce conte photographique.
Letizia Le Fur, Mythologies III, Rue du bouquet, 2022
Diplômée des Beaux-arts de Tours et formée à la peinture Letizia Le Fur s’est orientée progressivement vers la photographie. Elle poursuit avec cet ouvrage un travail s’inspirant de la mythologie grecque et des poètes classiques anciens comme Hésiode et Ovide. Son univers, teinté d’onirisme et de poésie, célèbre la nature, dans des couleurs qu’elle transforme en une véritable palette de peintre. Une photographie basculant dans l’imaginaire d’un éden perdu où des êtres nus semblent se fondre dans ces paysages à la lumière scintillante. Letizia Le Fur déroule un récit aux allures de conte lumineux, l’inscrivant dans un monde naturel dominé par les éléments primordiaux.
Aurore Bagarry, Roches, Éditions GwinZegal, 2020
La photographe et vidéaste Aurore Bagarry (France, 1982) s’intéresse ici aux paysages géologiques des rivages des Côtes d’Armor et de la Cornouailles, au sud de l’Angleterre. Ces photographies de paysage célèbrent le minéral, magnifiant tout un superbe nuancier de couleur : rose gris, veines mauves ou dégradés d’ocre se succèdent ou s’entrecroisent, et témoignent des périodes jurassique, du crétacé supérieur, ou de l’âge dévonien. Une beauté dévoilée de façon brute, et complétée par les textes du philosophe Gilles A. Tiberghien et les indications des géologues Patrick De Wever (MNHN) et Marc Fournier (Sorbonne Université).
Claudia Jagaribe, No jardin de lina, Ipsis éditions, 2018
Claudia Jaguaribe est née à Rio de Janeiro en 1955, vit et travaille entre São Paulo et Rio de Janeiro. Son travail est axé sur le paysage urbain, la nature et les questions environnementales. No jardim de lina est issu d’une exposition à l’Instituto Bardi/Casa de Vidro à São Paulo. La « casa de Vidro » (maison de verre) est une maison d’architecte moderniste entourée de nature vierge, ses larges baies vitrées faisant entrer symboliquement la forêt brésilienne dans ses espaces intérieurs épurés. Créée en 1951 par l’architecte Lina Bo Bardi, cet édifice fut pensé par sa créatrice “comme une cabane dans les arbres”. Claudia Jagaribe a joué avec les transparences de la maison de verre dans ses photographies, magnifiant la nature environnante.
Ester Vonplon, Lowlands, Iikki, 2017
Ester Vonplon est une artiste suisse née en 1980. Pour cet ouvrage elle a voyagé dans l’océan arctique durant l’été 2016, à bord d’un voilier à trois mâts. Ces photographies de glaciers diaphanes aux tons bleutés, de mers gelées ou autres images d’une nature sans aucune présence humaine constituent la dernière partie d’une trilogie consacrée à la neige et la glace. Des clichés dont la beauté confine à l’abstraction. La mélancolie et l’austérité de ces paysages renvoient à un monde originel en train de disparaître, à la beauté primitive d’un paradis perdu.
Julien Coquentin, Oreille coupée, lamaindonne, 2023
Julien Coquentin (né en 1976) travaille depuis 2020 sur le retour du loup dans les forêts du Massif Central. Le titre de l’ouvrage fait référence à la légende aveyronnaise d’une louve fantôme à l’oreille coupée, et donne le ton : entre la traque d’un animal et le conte mythologique. Le loup, inspirant à la fois crainte et fascination, est au cœur du livre. Oreille coupée se compose de paysages de sous-bois, de portraits en argentique d’éleveurs, et de cyanotypes scannés aux tons vert/jaune. Ces derniers sont issus d’images prises grâce à un piège photographique, appareil fixé aux arbres et enregistrant le passage des animaux. Le résultat offre des images fantomatiques d’animaux sauvages, comme flottant dans l’univers redouté d’Oreille coupée.
Se mettre au vert
Sans épuiser le sujet, la bibliothèque vous propose de jardiner dans la pratique photographique et sans chimie, de prendre conscience de la nature autour de nous, de reconstruire une relation plus harmonieuse de l’humain avec l’environnement. Trois photographes vous proposent chacun un chemin possible.
Mario del Curto, Humanité végétale, Actes Sud, 2019
Le photographe suisse Mario del Curto (né en 1955) a sillonné pendant dix ans le monde pour faire un inventaire des jardins de toutes sortes, explorant de façon plus générale la relation de l’être humain avec le végétal. Il a réuni pas moins d’un demi-million de photographies, allant des jardins botaniques du XVIIIème siècle à ceux des villes de notre siècle naissant. Cette humanité végétale inclue également les cités écologiques, les jardins ouvriers ou les marchés aux fleurs, l’excentricité paysagère de Dubaï, ou bien encore le décorum végétal des villas italiennes ancestrales semblant sortir tout droit de la famille imaginaire des Finzi-Contini. Un livre-somme passionnant. Une interview à lire de Mario del Curto autour de son projet sur le site de la revue Polka (24/07/2020).
Patrice Dion, Pan, Éditions Light Motiv, 2022
Patrice Dion est à la fois photographe et jardinier, et utilise les feuilles d’arbre comme un papier photosensible. La démarche reprend les expérimentations photographiques de l’anthotypie (1842), qui permettait de créer des images à partir de matériel photosensible des plantes. Ce procédé ancien, transposé dans le travail contemporain de l’auteur, donne un résultat poétique où chaque image suit les nervures de la feuille sur laquelle elle apparait. A savoir les feuilles des arbres de son jardin : le catalpa, l’amarante, le mûrier du Japon ou la vigne. Un « livre à feuilleter, au sens littéral.
Sébastien Siraudeau, Aller à l’arbre, MEM Éditions, 2021
« Chaque jour je me suis réuni(s). 1h, 1km, 1 arbre. Pendant 1 mois, du 1er avril au 1er mai 2020 je suis allé à l’arbre, seul. J’ai commencé par faire le portrait de l’arbre, tous les jours. Puis j’ai fait le portrait de celles et ceux qui, aussi, allaient à l’arbre« . Habitant la campagne du Val-d’Oise, Sébastien Siraudeau (né en 1966 à Lille) a profité du confinement pour photographier son arbre préféré, celui vers lequel il se dirigeait instinctivement pendant ses balades dominicales. Au fil des sorties il a rencontré des personnes en promenade comme lui, et attirées également par le noyer centenaire. Le livre d’artiste, outre les portraits de cet arbre majestueux, isolé dans un champ, comporte également un 45 tours « flexi disc » résumant les « portraits sonores » des personnes rencontrées.
Pour approfondir la réflexion
Pour les plus motivés, voici quelques ouvrages de réflexion plus théoriques sur les apports de l’art à la transition écologique et à la construction de nouveaux futurs.
Danièle Méaux, Photographie contemporaine et anthropocène, Filigranes Éditions, 2022
Danièle Méaux est spécialiste de la photographie contemporaine et professeure en esthétique et sciences de l’art à l’université de Saint-Étienne. Son ouvrage analyse les œuvres photographiques contemporaines qui questionnent les évolutions de nos modes de vie et de notre rapport au vivant. Le terme d’anthropocène est désormais courant dans le champs des sciences sociales et de la recherche, et résume les conséquences néfastes des activités humaines sur l’environnement. Son analyse s’appuie sur un corpus important d’œuvres de photographes français et internationaux.
Paul Ardenne, Un art écologique, Éditions La Muette, 2019
Paul Ardenne (France,1956) est un historien de l’art, et plus particulièrement de l’art contemporain, et commissaire d’exposition. Un art écologique développe l’idée que le monde de l’art est devenu au fil du temps un des lieux du combat écologique. Le sous-titre de l’ouvrage, « création plasticienne et anthropocène » s’inscrit sous ce terme d' »art écologique » que l’auteur tente de circonscrire. Tout d’abord de façon historique, puis en présentant des travaux de plasticiens renouvelant les formes artistiques de par cette conscience écologique : utilisation de matériaux recyclés, travail dans et avec la nature, interventions éphémères… Un ouvrage largement documenté par des œuvres d’artistes contemporains.
Collectif, Mining photography, The Ecological Footprint of Image Production, Spector Verlag, 2022
À la fin du XXe siècle, l’industrie photographique était l’un des plus importants consommateurs d’argent, responsable, à son apogée, de plus de la moitié de la consommation mondiale de ce métal. Aujourd’hui, avec l’avènement de la photographie numérique et l’omniprésence des appareils mobiles, la production d’images dépend des terres rares. Le stockage et la distribution des images consomment également d’immenses quantités d’énergie. Le livre, catalogue de l’exposition, réunit des photographies historiques et des travaux contemporains, nourries de réflexions de scientifiques sur l’histoire de la photographie comme production industrielle. L’exposition a été conçue par Boaz Levin et Esther Ruelfs pour le musée MK&G d’Hamburg.
A voir aussi
« L’agenda 2030 est un programme universel pour le développement durable. Ce programme international déroule 17 objectifs établis par les États membres des Nations unies (ONU). Ce programme international déroule 17 objectifs établis par les États membres des Nations unies (ONU). Ils concernent de nombreux enjeux sociétaux comme le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau mais aussi la pauvreté ou l’égalité des genres. Chaque pays membre de l’ONU doit respecter cet agenda ambitieux, et rendre compte de leurs avancées respectives chaque année devant les Nations unies, face au forum politique de haut niveau (FPHN). Ces objectifs de développement durable (ODD) ont été affirmés par la France sur la feuille de route adoptée le 20 septembre 2019 par le gouvernement. Ils mettront en relation à la fois les acteurs de la société civile, le secteur privé, les collectivités locales, le monde de la recherche, etc.