Exposition Richard Pak « La Firme » > 24 oct. 2024 – 5 janv. 2025
Du mardi au dimanche de 11h à 18h au 58 allées Charles de Fitte.
Marion Gronier « We were never meant to survive »
- Exposition
- Rencontre
Infos pratiques
- Date et heure
- Lieu Galerie le Château d'Eau
- Public Étudiant, Tout Public
Achevé en 2020, les portraits photographiques en couleurs de Marion Gronier, questionne la mémoire, l’identité, la violence de l’histoire coloniale des États-Unis et sa persistance aujourd'hui.
- Marion Gronier est une photographe française
- L'exposition présente 3 séries de visages de descendants des peuples qui fondèrent les États-Unis
- La série "We never meant to survive" est visible au rez-de-chaussée de la tour de la galerie Le Château d'Eau
L'exposition est présentée en regard du travail sur la mémoire des lieux au Congo de la photographe kinoise Gosette Lubondo.
Questionner l’identité
Décrypter la combinaison de strates qui composent une identité, la questionner, c’est également questionner la nature et la fonction du regard que l’on porte sur elle. Venue de France, Marion Gronier met à plat la situation des populations mutilées et marginalisées aux États-Unis. Ils représentent les communautés « originelles » des États-Unis, les Indiens qui ont été massacrés, les esclaves d’origine africaine, les immigrants anabaptistes qui comptent parmi les premiers colons européens.
Tous, nos contemporains qui semblent enfermés dans une temporalité qui n’est plus la nôtre, sont des victimes mais aussi des résistants. En choisissant un fond différent pour chaque communauté elle installe à la fois de façon symbolique l’identité du groupe et construit une cohérence esthétique subtile qui souligne le passage d’un groupe à l’autre. Marion Gronier laisse ces hommes, femmes et enfants s’exprimer silencieusement juste par leur présence, à la fois fragile et intense.
Christian Caujolle, commissaire de l’exposition
présentation de l’exposition
Photographe autodidacte de formation littéraire, Marion Gronier se consacre à des projets personnels dans lesquels elle creuse le portrait pour en extraire sa puissance d’agir dans des face-à-face sans échappatoire. Le travail «We were never meant to survive», a obtenu l’Aide à la photographie documentaire contemporaine du Centre National des Arts Plastiques.
En photographiant Amérindiens, Mennonites et Africains-Américains, j’ai cherché à retrouver les visages des peuples qui fondèrent les États-Unis d’Amérique. Les visages qui m’ont retenue me semblaient marqués par une tristesse et une amertume bien plus vieilles qu’eux, comme si remontaient à leur surface les lames de fond de la violence originelle qui hante l’histoire de ce pays, celle de l’extermination des “Indiens” et de l’esclavage des “Noirs”. Cette violence s’est instituée dans la société américaine par une séparation et une hiérarchisation des races, elle est aujourd’hui systémique.
J’ai choisi de remettre en scène cette typologie pour la renverser, pour montrer combien, à l’opposé de cette assignation factice, le visage photographié vibre, vacille, miroite, combien il nous plonge dans l’inconnu, combien il est insaisissable et déjoue toute réduction si l’on s’attarde à le sonder.
Ces visages portent la mémoire des oppressions subies par leurs ancêtres mais ils portent aussi une indéfectible résistance.
Marion Gronier, photographe
« Aux États-Unis, nous avons tous entendu cette histoire à propos des premiers colons, disant qu’il est bien dommage que le Rocher de Plymouth n’ait pas atterri sur les pèlerins du Mayflower plutôt que le contraire. Cette boutade ne m’a jamais paru très drôle. Je la trouve nostalgique et vindicative. De plus, elle renferme une bien amère vérité. La fixité de ce roc a signifié l’extermination des Indiens l’esclavage des Noirs et la débâcle spirituelle de ces Européens sans feu ni lieu qui se font aujourd’hui appeler Américains et qui n’ont jamais été capables de tirer au clair leur relation tant au continent qu’ils ont fui qu’à celui qu’ils ont conquis. »
James Baldwin, Nothing personal, 1964
BIOGRAPHIE de l’artiste
Après deux ans de classes préparatoires littéraires, une maîtrise de cinéma et un master de médiation culturelle, elle découvre la photographie. Trois ans comme assistante à l’Agence VU forment son regard. Elle commence à photographier en 2003, portée par des projets personnels qui, très vite, se fixent sur les visages.
- 2022 We were never meant to survive, Galerie Le Château d’Eau, Toulouse, France
- 2021 We were never meant to survive, La Fab. Hors les murs, Agnès b, Paris, France
- 2019 I am your fantasy, Fotofestival Lenzburg, SuisseHerbes flottantes, Théâtre de la Criée, Marseille
- 2018 Rétrospective personnelle suite à l’acquisition de 4 portraits de The Americans, Collection Neuflize OBC, Paris
The Americans, Festival Mutations, Institut Français et The Gujral Foundation, New Delhi, Inde - 2016 The Americans, Central Dupon Images, Paris, France
- 2014 The Americans, extraits, Paris Photo, Grand Palais, Paris, France
Les glorieux, Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles, Belgique - 2013 Les glorieux, Paris Photo, Grand Palais, Paris, France, Les glorieux, Rencontres d’Arles
I am your fantasy, Théâtre de la Photographie et de l’Image, Nice - 2012 Les glorieux, extraits, Paris Photo, Grand Palais, Paris
I am your fantasy, Galerie Claude Samuel, Paris
I am your fantasy, Maison de la Photographie, Lille, France /Médiathèque du Grand Cahors - 2011 I am your fantasy, Musée de la Photographie de Charleroi, Belgique / projection au Festival Images Singulières, Sète
La série a fait l’objet d’un livre aux éditions Le Bec en l’Air en 2021
─ voir le livre sur sur le site de l’éditeur
Rencontre avec les photographes
Dialogue entre Marion Gronier et Gosette Lubondo qui présentent deux esthétiques très différentes tout en traitant les mêmes questions par rapport à l’identité d’un pays en relation avec l’histoire du pays.
Intervenant 1
C’est la première fois qu’il écrit l’exposition de deux photographes dans la tour. Je trouve intéressant de faire dialoguer deux esthétiques complètement différentes, voire opposées, et qui finalement très souvent, pose les mêmes questions par rapport à l’identité d’un pays et de ses habitants en relation à l’histoire du pays. Il y a un regard extérieur sur Marlow. Le travail de nous est un travail de l’intérieur.
Intervenant 2
Alors les Etats-Unis, en fait, c’est. C’est un pays que je connaissais déjà. L’attirance pour les Etats-Unis est assez commune. C’était un peu ce pays un peu américain, dream etc.
Intervenant 1
Adolescente, je travaillais les Etats-Unis, donc c’est la grande leçon de ces défis dans les pays précédents.
Intervenant 2
Tout mon tout premier projet photographique, donc au début des années 2000, se passait déjà là-bas.
Intervenant 1
L’approche frontale carrée, couleur est vraiment un regard direct.
Intervenant 2
Cette frontalité, cette construction, ce dispositif pour moi, je l’ai utilisé pour sa radicalité. C’est à dire que pour moi, un portrait, c’était ce côté sans fioritures. Pas de parasites. On est dans l’intensité d’un regard. Et pourquoi le portrait ? Parce qu’en fait, ça venait vraiment simplement d’une espèce de fascination première pour le visage humain. Au fur et à mesure de mes séjours, il y avait à la fois cette fascination qui était toujours opérante, et en même temps, on sentait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas.
Intervenant 2
Il y avait quelque chose qui, qui se fissurer par rapport à cette image un peu idéalisée. J’avais découvert dans le métro une chorale de mennonites, donc les mennonites qui sont la communauté blanche, donc très religieuse, puritaine, qui vit un peu à part. Il y avait un contraste avec eux, évidemment. L’ambiance du métro et leur visage m’apparut à la fois comme une espèce d’aura de pureté qui s’en dégageait.
Intervenant 2
Et puis, en fixant chaque visage, je me suis dit Ouh là là, il y a quelque chose de très étrange dans ces visages, il y a quelque chose qui se passe. J’ai gardé dans un coin de ma tête ces visages là en me disant J’aimerais bien en faire quelque chose, mais il fallait que je les inscrive, que je construise quelque chose et je n’avais pas d’idée.
Intervenant 2
Puis un jour ça, ça a rencontré dans ma tête d’autres portraits, ceux du photographe Edward Curtiss, donc, à photographier les Indiens au début. Fin 19ᵉ, début 20ᵉ. Et là, je me suis dit je pourrais effectivement actualiser la rencontre initiale entre ces deux populations. Donc les Indiens d’un côté, mais les Indiens aujourd’hui, ce qu’ils sont devenus aujourd’hui réactualiser un peu les portraits Curtis sont quelques- uns, en quelque sorte sans prétention de l’égaler.
Intervenant 2
Mais voilà dans l’idée. Et puis ces mennonites, ils poursuivaient quelque chose dans leur mode de vie. Ils avaient gardé quelque chose des fameux pères pèlerins, ces figures légendaires et emblématiques de la colonisation américaine. Ces hommes qui traversent l’océan pour apporter la bonne parole, la civilisation, etc. Enfin, tout, tout cette légende- là. Au fur et à mesure que je creusais aussi mes recherches, mes lectures sur l’histoire des Etats-Unis, je me suis dit Si c’est ça que je veux raconter, je peux.
Intervenant 2
Il faut absolument que je parle aussi d’une troisième communauté fondatrice. Qui sont les descendants des esclaves qui sont effectivement partis, qu’on était partie prenante, à leur corps défendant, de la construction des Etats-Unis ?
Intervenant 1
Maintenant, on a installé un certain nombre de choses qui sont des références par rapport au travail.
Intervenant 2
J’en suis venu à ces études actuelles passionnantes sur ce qu’on appelle les études coloniales ou post-coloniales, donc d’interrogations sur le regard dominant l’histoire racontée par les dominants. Et de redonner une voix, de laisser parler ceux qui qui autour, qui sont minorisés, raciales, etc. L’idée était de raconter l’histoire de cette colonisation et en particulier de sa violence, et comment sa violence était encore extrêmement vivace aujourd’hui pour chaque communauté.
Intervenant 2
J’ai fait trois séjours de chaque séjour, trois semaines, un mois à peu près. Donc en fait, voilà, c’est comme ça que s’est progressivement construit l’idée de ces trois communautés. Alors évidemment, il y en a d’autres, mais pour moi, elles étaient un peu emblématiques. La société américaine est fondée sur la ségrégation, en fait sur toujours et encore. Donc les les indiens, les africains américains sont ségrégués.
Intervenant 2
Moi je trouve qu’il y a encore ce fond de puritanisme dont on est là pour pour répandre la bonne parole. On est les bons contre les méchants. Il y a toujours ça qui vient de qui pour moi a entre autres cette origine de la fondation des Etats-Unis par ses pères pèlerins. Quoi ? Alors qu’évidemment ça a été fondé, pas uniquement par eux.
Intervenant 3
On est en présence de trois. C’est le même pays, bien sûr, mais c’est un monde. Trois, je dirais trois cultures différentes, trois peuples différents. Comment est -ce que ça s’est passé avec les différentes communautés, communautés ?
Intervenant 2
Moi, j’ai cette façon de travailler ou donc je reste assez. Donc je vis autant que possible chez les gens. Peut- être d’abord aussi de me familiariser moi- même avec un territoire, en fait, pour ne serait- ce que me sentir capable ou à les aborder. Les Indiens et les Africains-Américains, en fait je les interpeler ? Dans la rue ? Je vois des visages, évidemment, je les n’aborde pas tous les jours.
Intervenant 2
Je cherche des visages qui m’interpelle, qui pour moi la force faire et en fait, j’arrête la personne dans la rue. Et très rapidement, en quelques mots, j’explique mon projet et en fait la plupart d’entre elles. Acceptez les, chaque communauté. Je les fais poser sur des fonds différents. Je connaissais, je m’étais familiarisé avec donc plutôt un territoire, un lieu.
Intervenant 2
Mais les gens eux -mêmes que je photographie finalement, je les connais pas tant que ça. Enfin, l’intensité que je recherche. Finalement, je pense qu’il y a besoin de cette étape, de cette et de cette rencontre assez brève, un peu surprenante pour eux. J’ai besoin de finalement pas si bien les connaître tout en étant suffisamment à l’aise pour aller vers quoi.
Intervenant 2
Et bon, je disais que les mennonites c’était un peu différent parce que pour le coup, prenez rendez- vous avec. Par exemple, s’il y avait une famille que j’avais remarqué que j’avais envie de photographier, j’allais à leur rencontre. Je leur disais Peter, voyez. Ça se passait de manière moins, moins spontanée. Il y a un truc ou je traque ces visages.
Intervenant 2
Hop ! Et puis objets saisis, puis puis après, il m’échappe.
Intervenant 1
Quand vous êtes lui, c’est un travail de l’intérieur. C’est un travail lié à la fois à son histoire personnelle, à l’histoire de son pays, à l’histoire de l’Afrique. Et les photographie de nous est font des photographies sans avoir besoin de narration.
Intervenant 3
Le point commun dans toutes ces histoires et dans tous ces lieux est que ça, c’est des lieux et des histoires qui font partie de la mémoire collective. Ça prend des formes, des mythes, ça prend des formes, des c’est des histoires qu’on ces raconte tous les jours. J’avais envie, premièrement, d’en savoir plus sur cette histoire -là dont je fais partie vraiment, d’une manière plus sérieuse.
Intervenant 3
Je lis des livres sur par exemple, sur l’histoire de quoi ? De l’idée, sur l’histoire, de la création même, du chemin de fer Congo. Ça me permet d’avoir mon point de vue dans tout ça. J’ai commencé en 2013 à documenter la gare centrale de Kinshasa. À l’époque, il y avait un conflit politique, donc la gare était vide et j’ai fait de photos documentaires.
Intervenant 3
J’ai commencé à regarder, à avoir un recul sur ça. J’ai trouvé qu’il y avait un côté un peu chaotique. Du coup, ça m’a amené à réfléchir sur cette idée d’imaginaire mutuel. Ça part des titres de jazz. C’est quelque chose qui m’est à la fois, mais se détache du monde réel pour m’amener à quelque chose que j’ai. Je construis moi -même dans ma tête, mais qui n’est pas réellement détaché du monde réel puisque je suis inspiré par la réalité de ma ville.
Intervenant 3
Je suis inspiré de choses qui font partie de mon quotidien. J’ai fait plusieurs rencontres avec de personnes, de personnes qui vivent, qui ont leurs propres histoires à eux. Mais en même temps, je fais, j’essaye de relier tout ça à la fois. Je me suis retrouvé seul, ce n’était pas prévu et du coup, je suis passé devant et derrière la caméra.
Intervenant 3
J’ai commencé à performer dans mes photos, j’ai dit performance parce que ça, ça n’a rien à voir avec de l’autoportrait. Au lieu d’être une série, c’est devenu une sorte de concept. Ou finalement, j’allais comme ça dans des lieux qui sont presque désaffectés ou complètement désaffectés. Mais qui ont à la fois un lien avec plusieurs personnes, avec l’histoire des gens, avec la mémoire collective.
Intervenant 3
J’allais pour un moment pour me mettre en scène dans ces lieux, pour créer une sorte de réappropriation au projet imaginaire. Le truc de une fois de plus, c’était des histoires, des histoires que j’entends. J’entends mon père et ma mère parler de cette école -là qui en même temps a un lien avec une histoire toujours politique. Ça parle de c’est une école qui est fondée à la période de la colonisation.
Intervenant 3
Après, ça entre dans l’histoire politique des années septante. Pourquoi finalement, l’école s’est retrouvée vide une fois de plus ? Ça me pousse à aller vers cet endroit et à vouloir dégager dans toutes ces histoires une part de je ne sais pas, une part de vérité ou une part de continuité de continuer à me poser la question qu’est ce que ça représente pour moi puisque c’est une école qui a été centralisée après 20 écoles aux alentours des petits villages ?
Intervenant 3
Et du coup, quand les élèves finissaient leur cycle primaire, ils venaient là. Les plus âgés venaient là pour apprendre le métier, mais nous y arrivent tous. C’est le premier bâtiment qu’on voit d’ailleurs. Quand on passe à Kyoto. Du coup, j’étais tout de suite fasciné par l’endroit et j’ai rencontré des personnes qui sont là. A ma grande surprise, c’était pas complètement abandonné, abandonné comme ça donne l’impression de loin.
Intervenant 3
Cette histoire, de quoi ? De l’idée ? C’est vrai, on parle d’une ville qui a été fondée il y a plus de 30 ans et dont le fondateur est mort il y a il y a 25 ans maintenant. C’est dans le village natal de l’ex dirigeant du Congo Mamboundou. Et là, il a transformé son village natal dans le vert des années septante.
Intervenant 3
Il l’a transformé en une ville, donc il a urbanisé la ville. L’idée de départ, c’était ça. C’est fait plaisir aussi, si je peux dire. Il a créé une ville, a construit de beaux palais dans le bois de l’idée, sa présence, qui est vraiment, on le sent, dans des histoires que les gens, ses rencontres se racontent tous les jours.
Intervenant 3
Donc, du côté des terres, des miennes, c’est. C’est un. Voilà, c’est un titre que j’ai tiré de la Bible ou quand Dieu promet aux enfants d’Israël, je vous enverrai dans un lieu ou vous l’aimez et du miel. Moi, ça m’a renvoyé à me poser des questions sur l’idée qui a motivé mon Ubuntu. Quand on se retrouve là, on sent que c’est vraiment qu’il a voulu créer un dieu ou essaierait il sérieusement en retrait de tout ce qui s’est passé, de tout ce qu’il a pu faire ou avoir avec le pays ?
Intervenant 2
Quand on voit ces images de par la mise en scène, on comprend d’une part que c’est lié à l’histoire du pays, à l’histoire collective et à des histoires personnelles. Mais c’est cette mise en scène. Moi, ce que je trouve très intéressant, c’est qu’elle est nous Noël. Elle nous fait imaginer une histoire qui serait aussi un peu fictionnelle et je ne sais pas si c’est quelque chose que tu as imaginé ou.
Intervenant 3
Je comprends ça et je pense que c’est dû au fait à la fois ou on se retrouve dans un moment où on fait partie de cette histoire- là. C’est des histoires d’autres personnes à la fois, le mien aussi. Dans toutes ces histoires dont je parle, il y a aussi ce côté qui est un peu politique, un peu conflictuel dans tous ces récits, et on s’est dit comment est ce qu’on doit l’aborder sans pour autant ?
Intervenant 3
Je pense que c’est lié à ma personnalité, sans pour autant choquer, sans pour autant être brutal, au risque de ne même pas être entendu. Finalement, ça donne lieu à ce côté- là qui est un peu métaphorique, un peu onirique aussi. Et voilà. Donc c’est comme si il y a plusieurs portes qu’il faut ouvrir, justement pour arriver à déceler les différentes histoires qu’il y a à l’intérieur.
Intervenant 3
En tant qu’artiste, on travaille avec des thématiques qui sont bien là, on construit quelque chose, on fait des recherches sur ça. Mais après, il y a des gens qui vont le rester, voir. Moi, je pense que ce côté un peu énigmatique, un peu onirique, ça permet aussi à la personne, finalement, à la personne qui est face à mon œuvre de pouvoir créer une sorte de continuité.
Intervenant 1
J’aime beaucoup. Ce sont politique qui tirera toute son sens d’écrire.
La presse en parle
-
« Marion Gronier et Gosette Lubondo réveillent les mémoires »
Lire la publication
─ par Ana Corderot
─ Fisheye Magazine / Septembre 2022
À voir aussi
Gosette Lubondo
En parallèle à l’exposition de Marion Gronier, Gosette Lubondo recrée de façon poétique et troublante les souvenirs de l’histoire de son pays, le Congo, de la période coloniale au palais du président Mobutu dans la jungle.