Exposition Richard Pak « La Firme » > 24 oct. 2024 – 5 janv. 2025 – Fermetures exceptionnelles à 16h les 24 et 31 décembre.
Pendant les vacances de Noël 2024, la bibliothèque est ouverte uniquement sur rendez-vous.
Du mardi au dimanche de 11h à 18h au 58 allées Charles de Fitte (nouveau lieu pendant la durée des travaux).
Janvier 2023 à la bibliothèque
Modifié le :
1 mois – 1 thème : photographie sud-américaine
La bibliothèque du Château d’eau vient de recevoir une sélection de livres en provenance d’Amérique du Sud couvrant un paysage éditorial très peu ou pas diffusé en France. Parmi les éditeurs : FotoEditorial, Madalena, KWY ediciones, Cosac & Naify, La luminosa, Tempo d’Imagem, des auto-éditions… Nous vous en proposons un bref aperçu, dont les ouvrages de la photographe brésilienne Claudia Jaguaribe (vue à Paris Photo en 2017), qui réinvente le paysage dans son travail plasticien.
Claudia Jaguaribe
Claudia Jaguaribe est née à Rio de Janeiro en 1955, vit et travaille entre São Paulo et Rio de Janeiro. Son travail est axé sur le paysage urbain, la nature et les questions environnementales. Si Sobre Sao Paulo est un livre en accordéon qui présente une vue panoramique de la ville et ses gratte-ciels hétéroclites, Quando eu VI décline quant à lui des photographies de la forêt amazonienne. Ces images de végétation luxuriante sont ensuite réinterprétées dans des installations contemporaines. Découpant et réassemblant ses images pour les faire renaître sous d’autres formats, Claudia Jaguaribe crée des installations multimédia qui triturent les paysages initialement photographiés. Le végétal renaît sous forme de sculptures ou autres supports (murs de briques, composition en mosaïque, etc.). No jardim de lina est issu d’une exposition à l’Instituto Bardi/Casa de Vidro à São Paulo. La « casa de Vidro » (maison de verre) est une maison d’architecte moderniste entourée de nature vierge, ses larges baies vitrées faisant entrer symboliquement la forêt brésilienne dans ses espaces intérieurs épurés. Créée en 1951 par l’architecte Lina Bo Bardi, cet édifice fut pensé par sa créatrice “comme une cabane dans les arbres”. Claudia Jagaribe a joué avec les transparences de la maison de verre dans ses photographies, magnifiant la nature environnante. La photographe plasticienne apporte également une grande attention au design graphique de ses livres, chacun offrant un projet particulier, avec un editing soigné et original : inserts, leporello, etc.
Miguel Rio Branco, Teoria da cor, Pinacoteca de São Paulo, 2014
Ce catalogue d’exposition propose une rétrospective des œuvres du brésilien Miguel Rio Branco, des années 60 à 2012. Une sélection comprenant des photographies (noir et blanc et couleur), des installations, des objets et des peintures. Cet artiste plasticien, né à Las Palmas en 1946, va prendre en photo le Nordeste et ses chercheurs d’émeraudes, puis le quartier miséreux du Pelourihno, à Salvador de Bahia en 1979, qui abrite des familles pauvres et des prostituées. Ces images, souvent dominées par des tons ocres et réinterprétées dans des installations contemporaines dénotent son appétence à l’expérimentation, tout en documentant la part cachée du Brésil.
A voir en ce moment une grande exposition à Rio et São Paulo à l’Institut Moreira Salles consacrée à Miguel Rio Branco
A découvrir 3 livres des Éditions KWY
Musuk Nolte est un photographe péruvien basé à Lima et fondateur de KWY Ediciones, une maison d’édition indépendante pour les auteurs latino-américains. Il a édité également Obscurana d’Antoine d’Agata. Musuk Nolte propose également un cours en ligne (payant) sur le livre de photographie sur la plateforme Domestika.
Musuk Nolte, La primera piedra, 2014. La première pierre compile des images des cérémonies protocolaires de pose d’ouvrages d’infrastructures de l’État péruvien jusqu’aux petits travaux d’installations sportives dans les villages de l’intérieur du Pérou. Musuk Nolte questionne dans son œuvre l’histoire politique et la représentation visuelle du Pérou. Il s’attache à des sujets moins traités, en dehors de toute instrumentalisation folklorique par un noir et blanc sensible et conceptuel.
Fernando Fujimoto, 7:17 et SN/T. Pendant cinq ans, entre 2002 et 2007, le photographe péruvien Fernando Fujimoto a réalisé un essai en noir et blanc sur la vie de personnes vivant dans une condition vulnérable, et leur proximité avec la mort. Le résultat s’intitule 7:17. SN/T est un travail sur la mort, le corps des défunts et le corps de la photographie.
Rodrigo Gomez Rovira, Anamaría Briede, Registre des voyageurs Couserans, Filigranes Éditions, 2022
Issu d’une résidence photographique dans le Couserans, le livre explore un territoire sous l’angle du voyage et des passages. Le livre mélange des photographies du Couserans, des portraits issus de rencontres, des archives familiales brouillant les frontières entre documentaire et fiction. Chilien exilé en France et désormais entre les deux pays et les deux cultures, Rodrigo Gomez Rovira esquisse un pont entre ces deux « bout du monde ». Des encres de chine d’Anamaría Briede, artiste chilienne et poétesse se mêlent à cet univers photographique immersif et charbonneux. Le livre a été remarqué lors du jury du dernier Prix Nadar (2022).
Voir le livre aux Éditions Filigranes : Registre des voyageurs – Filigranes Editions
Grandes EXPOSITIONS
Michel Poivert et Anna Grumbach, Métamorphose – la photographie en France 1968-1989, Hazan Editions, 2022
Ces deux historiens de l’art racontent par un choix d’images deux décennies majeures dans l’histoire de la photo (1960-1980) : l’explosion de la photographie dite « d’auteur », son entrée dans le champ de l’art contemporain et la mise en avant de la couleur et de l’esthétique. Des œuvres de plus de soixante-dix photographes construisent ce catalogue d’exposition, qui rend compte de l’effervescence à la fois plastique et théorique de l’époque.
Exposition présentée à Montpellier au Pavillon Populaire, du 29 octobre 2022 au 15 janvier 2023.
Penser La PHOTOGRAPHIE
Nouvelle Photographie française 70′, Éditions Contrejour, 2022
Avec des textes de Carole Naggar, Coline Olsina, Claude Nori, Hervé Legoff.
Cet ouvrage rend également compte de la « Nouvelle Photographie », mouvement qui voit apparaitre dans les années 70 une génération de jeunes photographes français inventant une nouvelle écriture photographique, et revendiquant ce médium comme un art à part entière. L’ouvrage recense les œuvres de quatre-vingt photographes, accompagnées de textes écrits par ceux qui ont fait le mouvement, de 1972 à 1981. Etroitement liée à l’aventure éditoriale des éditions Contrejour (le premier numéro du journal Contrejour sortit en juillet 1975), cette Nouvelle Photographie va influencer durablement l’histoire de la photographie en France.
Voir la présentation sur le site de l’éditeur
Catalogue des collections photographiques contemporaines du musée d’art et d’archéologie d’Aurillac, Liénart éditions, 2022
L’ouvrage retrace la politique d’acquisition du musée depuis 1984, axée majoritairement autour de la photographie en couleur. Allant des années 60 à nos jours, la collection recense près de 850 tirages et résume les différents mouvements et périodes qui ont bouleversés le monde de la photographie. On peut ainsi voir des œuvres de John Batho, Tom Drahos, Luigi Ghirri, Harry Callahan ou William Eggleston, mais également celles de Thibaut Cuisset, Bernard Descamps, Charles Fréger, Gisèle Freund, Marine Lanier, Dolorès Marat, Édith Roux ou Sandy Skoglund… Une belle et prestigieuse cohérence se dégage de la collection, que l’on peut apprécier à sa juste valeur dans cet ouvrage agrémenté d’un entretien avec Annie Phillipon, conservatrice du centre photo.
Découvrir le Musée
David Campany and Stanley Wolukau-Wanambwa, Indeterminacy, thoughts on time, the image, and race(ism), Mack, 2022
Le livre est un échange entre le photographe anglais d’origine ougandaise Stanley Wolukau-Wanambwa et le commissaire d’exposition David Campany (GB), portant sur « les outils de résistance que la photographie peut offrir face à la culture visuelle néolibérale« . Cet entretien envisage les questions contemporaines de la visibilité d’artistes s’inscrivant hors des catégories créées par les médias dominants, pour inventer des nouveaux modèles de production et d’exposition de la photographie. Sont évoqués entre autre l’identité noire et le mouvement Black Lives Matter, le travail de Deana Lawson, ou l’histoire de la photographie et de ses « marges »… dans des discussions riches de sens.
Feuilleter le livre sur le site de David Campany
Paolo Roversi par Christian Caujolle, André Frère éditions, 2022
Issu de la collection « Juste entre nous » des éditions André Frère, ce petit format présente l’univers de Paolo Roversi via de longs entretiens réalisés avec Christian Caujolle. Né en 1947, ce photographe de mode et portraitiste italien reconnu a entre autres choses été publié par l’élégant magazine Egoïste, par Vogue, ou bien Dazed : le livre présente ainsi de nombreuses couvertures sélectionnées par l’auteur, plutôt qu’un portfolio constitué de « best of« .
Voir la présentation sur le site de l’éditeur
Danièle Méaux, Photographie contemporaine et anthropocène, Filigranes Éditions, 2022
Danièle Méaux est spécialiste de la photographie contemporaine et professeure en esthétique et sciences de l’art à l’université de Saint-Étienne. Son ouvrage analyse les œuvres photographiques contemporaines qui questionnent les évolutions de nos modes de vie et de notre rapport au vivant. Le terme d’anthropocène est désormais courant dans le champs des sciences sociales et de la recherche, et résume les conséquences néfastes des activités humaines sur l’environnement. Son analyse s’appuie sur un corpus important d’œuvres de photographes français et internationaux.
En savoir plus sur le sujet : Colloque Arts contemporains et anthropocène (Université Jean Monnet, Saint-Etienne)
Jeune PHOTOGRAPHIE
Julia Gat, Khamsa Khamsa Khamsa, Editions Actes Sud, 2022
« Khamsa signifie “cinq” en arabe. Répété 3 fois comme une incantation protectrice, ce mot représente l’espace dans lequel j’ai grandi avec mes frères et sœurs, à l’abri de tout mauvais œil« .
Julia Gat, née en 1997, est une photographe d’origine israélienne vivant entre Marseille et Rotterdam. khamsa khamsa khamsa est sa première publication, et déroule un récit autobiographique et intimiste, où elle se met en scène avec ses quatre frères et sœurs. Julia l’ainée raconte un coming of age qui se fit dans une famille atypique, où l’on parle hébreu, anglais et français, et dont l’éducation des enfants s’est construite hors de l’école, par des parents adeptes d’une « philosophie alternative ». La photographe rend compte de cette bulle familiale rythmée par « une fusion particulière de sérénité et d’ennui« , que l’on ressent dans ses images empreintes de douceur, comme si l’on vivait avec elle un été sans fin, bercé par la chaleur.
Julia Gat a reçu le Prix Jeune Photographe ISEM 2020 (Images Singulières, Sète)
Voir la série sur le site de la photographe
Alexandra Rose Howland, Leave and let us go, GOST Books, 2022
L’artiste visuellel Alexandra Rose Howland (1990, Etats-Unis / Grande-Bretagne) propose un portrait de l’Irak, pays qu’elle photographie depuis 2017. Insatisfaite de cette vision parcellaire d’un pays complexe, elle a commencé à collecter environ 350 000 images et vidéos provenant de plus de cinquante personnes différentes à travers le pays. Leave and let us go se construit par la combinaison de ses propres photographies avec ces images données ou récupérées de diverses manières : numérisation d’albums de famille remontant jusqu’aux années 1920, objets, coupures de journaux et de magazines, images récupérées sur des téléphones portables trouvés de militants de l’Etat Islamique, etc. Un document exceptionnel conçu sous forme de mosaïque, complété par des entretiens, donnant un aperçu plus conforme à ce qu’elle voulait transmettre du peuple irakien.
En savoir plus sur le projet sur le site de l’éditeur Gost Books
D’Angelo Lovell Williams, Contact High, Mack, 2022
D’Angelo Lovell Williams est un photographe américain vivant à New York et né en 1992. Contact high questionne la représentation du corps noir et l’expression du désir (d’où le titre) pour les personnes queer, dans une photographie performative élaborée. L’auteur se met en scène, souvent dénudé, dans des situations issues d’un quotidien relevant toujours d’une « inquiétante étrangeté », comme dirait Sigmund Freud, mais également avec un humour pince sans rire. Famille, amis ou amants se prêtent à son jeu subtil remettant en cause les modes de représentation dominants dans l’histoire de l’art, que l’artiste qualifie « d’hétérosexuels, de blancs et d’hommes« .
Édition – Livres d’artistes
Ce mois-ci la bibliothèque vous propose deux titres de l’éditeur polonais Blow Up Press.
Rhiannon Adam, Big Fence, Pitcairn Island, Blow Up Press, 2021
Big Fence est un livre racontant la destinée des révoltés du Bounty, mutinerie orchestrée par Fletcher Christian en 1790. Ces mutins accostèrent sur les îles Pitcairn, en plein Pacifique, et fondèrent des familles avec des tahitiens captifs. L’ouvrage déconstruit le romantisme véhiculé notamment par l’adaptation hollywoodienne (1935), en nous projetant du passé à aujourd’hui. Rhiannon Adam a passé trois mois sur l’île en 2015 pour relater l’histoire de cette communauté perdue, entachée par des histoires de sévices sexuels sur enfants en 2004 (huit hommes condamnés, dont le maire). L’ouvrage décrit également la propre expérience de l’auteure sur l’île. Big fence se constitue d’un mélange d’archives, de fac-similés de documents historiques ou d’inserts d’extraits de journaux, ainsi que de photographies prises en 2015, des polaroids, etc. Un livre d’artiste superbe et unique, comportant également des cartes géographiques grand format.
Damien Daufresne, Undertow, Blow Up Press, 2022
Après une belle publication en 2020 intitulé Attraction parue chez l’éditeur italien de livres d’artiste Origini, Damien Daufresne vient d’éditer (décembre 2022) un nouveau livre intitulé Undertow chez Blow Up Press. « Probablement l’un des meilleurs livres vus au cours des vingt-cinq dernières années. Un objet dans lequel photographie et peinture s’entremêlent, parfaitement réalisé par un artiste capable de dire » je » d’une voix universelle. Une manière unique de construire un monde flottant, aux limites de la représentation, pour laisser les émotions se mélanger, entre histoire intime et rêves, corps et nature, tendresse et incertitude. » Christian Caujolle
Voir le site de l’éditeur Blow Up Press.
Rétrospective – 2022
L’année 2022 a été riche en productions éditoriales, la bibliothèque du Château d’Eau vous signale quelques livres que vous auriez pu manquer !
Étienne Bertier et Grégoire Eloy, Aster, RVB Books, 2022
En 2021, le photographe Grégoire Eloy (France, 1971) s’est associé au glaciologue Etienne Berthier pour éditer Aster, série d’images issues du satellite du même nom, et compilant deux-cent-cinquante images de glaciers provenant d’arctique et d’Antarctique. Ce choix d’images en noir et blanc rend compte de l’étude de l’évolution des 200 000 glaciers du globe sur une période de vingt ans (2000-2019) par les scientifiques. De précieux documents qui mesurent leur érosion, provoquée par notre ère de l’anthropocène. Une production sans précédent de près de 1.000.000 images, issues d’Aster, dont l’ouvrage nous donne un (petit) aperçu.
Projet initié dans le cadre de la résidence 1+2 à Toulouse par Philippe Guionie.
Ulrich Lebeuf Spettri di Famiglia, Les Éditions de Juillet, 2022
Dans Spettri di Famiglia le photographe français Ulrich Lebeuf,(1972) membre de l’agence MYOP, explore ses racines napolitaines et nous livre un album sombre et granuleux, à l’image de son histoire familiale difficile. Des images en noir et blanc d’où planent les souvenirs de sa mère, qui a passé son enfance à Naples, « à la merci de la violence de son oncle napolitain, abandonnée par ses parents, qui voit son premier amour décéder après la naissance de leur troisième enfant… « . Un livre qui tente une reconstruction de cette mémoire familiale, en même temps qu’une quête identitaire. L’écrivain Jean-Paul Dubois a posé des mots sur ces douleurs muettes, faisant écho aux images d’Ulrich Lebeuf.
Gaël Bonnefon, Aux jours inoubliables, Sunsun Édtions, 2022
Aux jours inoubliables se construit d’un ensemble d’images couleur et noir et blanc petit format, le tout rythmé par des pages blanches. Les photographies en noir et blanc proviennent d’un travail effectué en 2018 avec des enfants des écoles du Couserans (Ariège, France), celles en couleur étant issues de travaux plus anciens (2009-2021). Cette mise en page s’accompagne de textes poétiques renforçant la mélancolie qui se dégage de ces images champêtres, l’auteur poursuivant sa recherche élégiaque.
Philippe Dollo, Aître sudète, Éditions Sometimes, 2022
L’auteur, ayant vécu à Prague, s’attache à raconter l’histoire complexe et tragique des sudètes, population de langue allemande habitant la Bohême, partie tchèque de la Tchécoslovaquie : la signature des décrets Beneš engendrait en 1945 l’expulsion de plus de 2,6 millions d’habitants, et faisait près de 30 000 morts. Une part de notre Histoire contemporaine superbement retranscrite par le biais d’une mise en scène d’archives (anonymes et historiques), de photos personnelles, de dessins et textes construits comme un carnet de route. Philippe Dollo a arpenté cette région muni de son appareil photo, traquant ainsi ce passé occulté.
Olivier Roller, Bataclan mémoires, La manufacture des livres, 2022
L’auteur est allé à la rencontre de vingt et un survivants du 13 novembre 2015, six ans après la tragédie du Bataclan qui faisait 90 morts et des centaines de blessés. Le sous-titre « Photographies, récits, tatouages » donne le contenu : des portraits en studio de ces êtres de tous âges ayant « embrassé la mort sur la bouche« , et qui racontent par le détail ce qu’ils ont vécu, mais aussi l’après attentat, et leur vie d’aujourd’hui. Ces membres de l’association Life For Paris expliquent pourquoi ils se sont fait tatouer après cette soirée qui a fait basculer leur vie. Des témoignages forcement difficiles à lire, mais nécessaires.
En savoir plus sur le projet et le livre : article de Konbini (2022)
Réflexivité(s) #1, Les éditions de juillet, 2022
« A l’épreuve des réalités, des imaginaires et des frontières »
Réflexivité(s) est le catalogue de la première édition d’un tout nouveau festival photo qui s’est tenu en juillet 2022 à Lourmarin, dans le Vaucluse. Le festival se veut à la croisée de la photographie et de l’anthropologie, et a présenté le travail de neuf photographes et neuf écrivains. Au sommaire : Véronique de Viguerie, Gabrielle Duplantier, Céline Croze, Pierre de Vallombreuse, Edouard Elias, Dmitry Markov, Mayco Naing, Adrienne Surprenant et Anaïs Tondeur. Chaque portfolio est accompagné d’un écrit librement inspiré par son auteur.
Magnum Génération(s), Editions Caurette, 2022
Cette bande-dessinée (mêlant également des images d’archives et des photographies) a été éditée à l’occasion du 75ème anniversaire de l’agence Magnum. Elle raconte la genèse et les premiers temps de la fameuse agence, avec comme vedettes ses créateurs : Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger et David Seymour. Les plus célèbres membres sont également évoqués, comme Gerda Taro, Trent Parke, Olivia Arthur ou Christina de Middel, etc. Scénario : JD Morvan; Dessin : Arnaud Locquet, Scietronc, Rafael Ortiz ; Couleur : Hiroyuki Ooshima
La collection « la photo pour les enfants » du musée Photo Elysée (Lausanne, Suisse)
Photo Elysée s’est associé à la maison d’éditions Keribus pour éditer des livres de photographie destinés aux plus jeunes. Paraissant sous la forme de « leporello » (livre accordéon,) ils sont illustrés par des images issues du fonds du musée cantonal suisse, comprenant plus de 1 200 000 phototypes.
Nicolas Rouvière, Fleurs, 2022
Première publication de la collection à voir le jour, Fleurs raconte l’histoire de Kéké le perroquet qui a volé toutes les fleurs. Nous ne dévoileront pas la fin de l’intrigue, mais sachez que Kéké va croiser de nombreux paysages floraux et qu’il va lui arriver une cocasse mésaventure…